La mort n'est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté. Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Parlez moi comme vous l'avez toujours fait, n'employez pas un ton différent, continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Comme l'oiseau qui s'envole, mon âme s'en est allée. J'ai quitté cette terre pour d'autres horizons où le ciel bleu vous sourira demain. Ne pleurez point l'envol dont je suis gratifié; Près de moi dans les nues votre place est gardée, mon coeur est près de vous et c'est l'essentiel. Ne pleurez pas surtout puisque je suis au ciel.
Le livre de la vie est le livre suprême, qu'on ne peut ni fermer,ni ouvrir à son choix. Le passage achevé ne s'y lit pas deux fois, mais le feuillet fatal se tourne de lui-même. On voudrait revenir à la page où l'on aime mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
Demain, dès l'aube où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends, j'irai par la forêt, j'irai par la montagne, je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, ni les voiles au loin descendant sur l'horizon, et quand j'arriverai je mettrai sur la tombe un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur, car même au ciel tu restes dans mon coeur.
Ne pleure pas si tu m'aimes ! Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le ciel ! Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les champs et les horizons éternels, les nouveaux sentiers où je marche ! Si tu pouvais un instant, contempler comme moi la beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent ! Tu m'as vu, tu m'as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir ni m'aimer encore dans les pays des immuables réalités ! Crois-moi : lorsque la mort viendra briser tes liens comme elle à brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand, au jour que Dieu connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l'a précédée la mienne, ce jour là, tu reverras celui qui t'aimait et qui t'aime encore, tu retrouveras son coeur, tu en retrouveras les tendresses épurées. Essuie tes larmes et ne pleures plus si tu m'aimes.
Cette lettre est pour toi, toi Papa que nous aimions, toi qui étais la joie de vivre, toi qui as pris soin de nous, toi qui nous as aidés tout au long de notre existence à transformer nos peurs et nos erreurs en bonheurs et rêves heureux. Tu es le merveilleux exemple de ce que bon nombre d'hommes devraient être. Papa, si tu n'as jamais su à quel point nous t'admirions et t'aimions, laisse nous simplement te dire que tu es meilleur père qu'aucun enfant n'ait jamais eu. Cette lettre écrite avec tout notre amour combien Papa, tu nous manques.
Cette lettre est pour toi, toi Maman qui étais la joie de vivre, toi qui as pris soin de nous, toi qui nous as aidés tout au long de notre existence à transformer nos peurs et nos erreurs en bonheurs et rêves heureux. Tu es le merveilleux exemple de ce que bon nombre de mères devraient être. Maman, si tu n’as jamais su à quel point nous t’admirions et t’aimions, laisse nous simplement te dire que tu es la meilleure mère qu’aucun enfant n’ait jamais eu. Cette lettre écrite avec tout notre amour combien Maman, tu nous manques.
Nous avons ensemble fait tant de choses, et voilà que maintenant tu nous quittes. Avec toi, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs. Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. Mais tout semble s’arrêter aujourd’hui. Comme un mur, la mort nous sépare de toi, comme le souffle du vent qui balaie les obstacles. Notre amitié, notre affection, notre amour et notre espérance s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.